Message du 28 juillet 2020





Mes chers enfants, 

Je vous ai dit combien j’étais triste de voir où va le monde. Lorsqu’il est question de la corruption des autres, vous agréez mes propos parce que vous ne vous sentez pas concernés et parce que vous vous estimez bien meilleurs. Cependant, combien d’entre vous qui, pourtant, se prennent pour des catholiques respectables, négligent de prier pour le frère corrompu, pour le pervers, pour l’escroc, pour l’étranger, pour le méchant, pour le prêtre accusé de vilaines choses ; combien négligent de prier pour les jeunes égarés, dont je vous ai entretenus dans mon dernier message (1), et vont même jusqu’à vouer à tout ce petit monde une haine farouche, indigne de leur Baptême !

Et je suis triste aussi de voir combien d’entre vous ont une façon de pratiquer leur religion qui est aux antipodes de ce que je vous ai enseigné et continue de vous enseigner par mon Église à travers mon Évangile.

La grande supercherie dont chacun a été victime un peu partout à travers le monde,  et qui se poursuit encore aujourd’hui dans ce pays avec l’assentiment des plus hauts dignitaires de l’État, a eu pour conséquence de vous couper des sacrements, et, en particulier, de mon Eucharistie, avec l’obligation d’un confinement.

D’un côté, certains qui se permettaient de communier par routine sans être en état de grâce, considérant la Confession comme une formalité aujourd’hui obsolète et ne se rendant pas du tout compte que c’est moi, leur Dieu, qui me donne en personne par ce petit morceau de Pain, s’en sont abstenus par la force de choses, et le nombre de communions-sacrilèges a décru – comme a décru le nombre d’accidents de la route puisque les gens restaient chez eux.

À l’inverse, d’autres qui prétendaient communier avec ferveur et être très respectueux de la sainte Eucharistie n’ont pas hésité à outrepasser les interdits gouvernementaux pour pouvoir communier à tout prix, allant même jusqu’à soudoyer de temps à autre des prêtres pour parvenir à leur fin : je n’approuve pas du tout de tels agissements car l’Eucharistie – je vous l’ai déjà rappelé – n’est pas un dû ! Cet état d’esprit est déplacé, et ceux qui ont agi ainsi doivent prendre humblement conscience de leur faute et m’en demander pardon dans une confession sincère.

Ce sont souvent les mêmes qui, paradoxalement, après avoir pesté contre le confinement, qui les privait de se rendre à l’église et à la communion, préfèrent aujourd’hui continuer de regarder, depuis leur domicile, la sainte messe à la télévision ou sur la Toile parce qu’ils refusent obstinément de porter un masque ou de recevoir la sainte hostie dans la main. Bien que le port du masque ne soit plus aujourd’hui justifié – si tant est qu’il l’eût vraiment été un jour pour l’ensemble de la population -, je déplore que des individus qui prétendent m’aimer s’entêtent dans des attitudes aussi puériles. Faites preuve d’intelligence spirituelle, mes enfants !

D’abord, si vous êtes valides, croyez-vous qu’en vous obstinant à déserter la messe communautaire – car tel est bien le but de la messe dominicale : être communautaire (cf. Ac 20, 7) – vous faites ma volonté ? Si vous le pensez, c’est le faux esprit qui vous inspire, et je pourrais vous rétorquer, comme à Pierre, qui voulait me dissuader d’aller jusqu’à la Croix : « Passe derrière moi, Satan ! Tu me fais obstacle, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes ! » (cf. Mt 16, 23)

Ensuite, l’un de ces messages du Ciel ne vous a-t-il point déjà expliqué que regarder un repas de Noël à la télévision ne nourrissait pas son homme (2) ? Il en est de même de mon Eucharistie. Et j’ai moi-même comparé ceux qui regardent la messe dominicale à la télévision sans jamais rejoindre la communauté à des enfants qui regarderaient machinalement la photo de leurs parents chaque dimanche sans jamais retourner les voir pour les embrasser et parler avec eux (3). J’ai aussi rappelé à votre mémoire, il n’y a pas si longtemps, la métaphore du boulanger (4) : un homme renoncerait-il à aller s’acheter du pain s’il voyait la façade de sa boulangerie détruite par un bombardement mais découvrait qu’à l’arrière, le fournil fonctionne encore et que le boulanger y poursuit sa tâche ? Je suis ce Boulanger, mes enfants, et je continuerai inlassablement à nourrir les personnes qui auront compris que le fournil fonctionne encore. Alors, ne renoncez pas à venir chercher votre Pain, ne renoncez pas à venir à ma rencontre, car je suis votre Dieu et vous me peinez profondément chaque fois que je vous vois agir strictement selon des principes plutôt qu’avec votre cœur.

Ne dites pas « ma messe » car vous n’en êtes pas les propriétaires, et ne formalisez pas mon Eucharistie au point de la refuser si vous n’êtes pas autorisés à communier sur la langue. Certes, cette pratique m’agrée davantage parce qu’elle fait de vous des enfants que le prêtre nourrit comme une maman oiseau nourrit ses oisillons : ils n’ont qu’à ouvrir le bec pour être rassasiés. Cette manière de recevoir les saintes Espèces vous permet d’être dans une attitude de réception et non d’appropriation. De plus, elle permet aussi d’éviter toute forme de profanation ultérieure, en particulier de la part d’enfants qui voudraient s’amuser avec des hosties consacrées, mais aussi de la part de groupes satanistes – dont vous devez savoir qu’ils existent vraiment et sont même beaucoup plus nombreux que vous ne pouvez l’imaginer – qui cherchent toujours à se procurer des hosties consacrées pour les souiller pendant leurs messes noires.

Cependant, vous pouvez accepter de communier dans la main dans des circonstances exceptionnelles, il n’y a aucun mal à cela. Et en vérité je vous dis même : si vous n’avez pas pu vous laver les mains auparavant, je n’en prendrai point ombrage car ce qui m’importe, c’est que votre âme soit pure et votre cœur pleinement désireux de me recevoir.

Rappelez-vous, mes enfants, que lorsque les Pharisiens ont accusé mes disciples de ne point se laver les mains quand ils prenaient leurs repas – et donc d’enfreindre la tradition -, je les ai renvoyés à leurs propres transgressions, qui étaient, évidemment, beaucoup plus graves (cf. Mt 15, 2-9). Ne faites pas comme eux et je ne dirai pas de mes fils et de mes filles, à la suite du prophète : « Ce peuple est près de moi en paroles et me glorifie de ses lèvres, mais son cœur est loin de moi et sa crainte n’est qu’un commandement humain, une leçon apprise. » (Is 29, 13)

Enfin, je veux que vous sachiez qu’au cours du dernier repas avec mes Apôtres, j’ai pris le pain, et, après avoir rendu grâce, je l’ai rompu et distribué à chacun d’eux en leur disant que c’était mon Corps et en leur enjoignant de le consommer et de faire cela en mémoire de moi. Ensuite, j’ai pris la coupe de vin, et, après avoir rendu grâce, je la leur ai fait passer en leur disant que c’était mon Sang – celui de l’Alliance nouvelle répandu pour la rémission des péchés – et en leur enjoignant de le consommer et de faire cela en mémoire de moi (cf. Mt 26, 26-29 ; Mc 14, 22-25 ; Lc 22, 15-20). Mes Apôtres eux-mêmes ont reçu chacun dans la main le pain que je leur ai distribué. Pourquoi donc refuseriez-vous d’agir ainsi lorsque c’est requis et que mon Église vous y autorise ?

Ce qu’il est important que vous compreniez, mes enfants, c’est que mon Eucharistie n’est pas qu’un simple morceau de pain : c’est mon Corps et mon Sang. C’est pourquoi vous ne devez pas recevoir la sainte communion irrespectueusement avec une âme entachée de péchés, ni même avec indifférence. Mais pour ce qui est de la manière de la recevoir, vous pouvez considérer qu’elle m’importe moins que l’état de votre âme.

Lisez ou relisez, mes chers enfants, dans votre Bible le passage où l’ange du Seigneur est envoyé à Philippe pour qu’il aille éclairer un eunuque, ministre de la reine d’Éthiopie, qui s’en retournait sur son char d’un pèlerinage à Jérusalem (cf. Ac 8, 26-40). Comme j’ai éclairé les deux disciples qui cheminaient vers Emmaüs (cf. Lc 24, 18-35) en leur donnant accès, dans les Écritures, à tout ce qui, déjà, me concernait, Philippe, sous l’action de l’Esprit Saint, décrypta pour l’eunuque les paroles du prophète Isaïe qui annonçaient ma Passion, et l’eunuque se convertit sur le champ, demandant à Philippe le Baptême.

C’est cela, mes petits, que je vous demande : une conversion authentique de vos cœurs. Car moi, je suis le Pain de Vie. Qui vient à moi dignement n’aura plus jamais faim, et qui croit en moi sincèrement n’aura plus jamais soif (cf. Jn 6, 35). Si vous croyez de tout votre être et de tout votre cœur à la manière de l’eunuque, vous pourrez, dans la joie et la simplicité, poursuivre votre pèlerinage terrestre éclairés par la grâce de votre Baptême et comblés par l’amour de votre Seigneur avec la certitude de lui plaire. Non pas ce que vous voulez vous, mais ce que je veux, moi ! Et si vous souhaitez me plaire encore davantage, vous vous placerez sous la protection de ma sainte Mère et de l’Archange Michel et vous prierez l’Esprit Saint de vous éloigner des polémiques stériles, de la psychorigidité et des fondamentalismes, qui séparent les hommes.

Je vous remercie de faire connaître ce message afin que ceux qui ont besoin d’être instruits sur toutes ces questions y trouvent des réponses claires.

Je vous bénis, mes chers enfants.

Jésus

(1) V. Message du 16 juillet 2020 de notre Seigneur Jésus-Christ.

(2) V. Sermon du 25 décembre 2006, Sermon de Noël inspiré au messager pour une paroisse.

(3) V. Message du 25 décembre 1990 de notre Seigneur Jésus-Christ, Un Souffle qui passe…, Tome 2.

(4) V. Message du 6 septembre 2018 de notre Seigneur Jésus-Christ.

Nihil obstat : Abbé Marc-Antoine Fontelle
Imprimatur : + Mgr Gilbert Aubry